Pascal Vatinel
Arts visuels | Tableaux
Le regard est une clé de lecture. Porté sur tout élément de la nature qui nous entoure, il a le pouvoir d’ouvrir une porte sur le mystère de la Création dans son entier.
Je suis Pascal Vatinel,
Artiste plasticien à Paris
Né en France, mais citoyen du monde. D’où ma constante bougeotte. Les voyages m’ont donné le goût de l’écriture, de la photographie et des longues randonnées en solitaire.
Des mots, des images.
Mes romans publiés entre 2007 et 2020 ont pour dénominateur commun l’amour de la nature et l’envie d’emmener mes lecteurs en voyage. Puis, la « crise Covid » s’est imposée, bouleversant tout et suscitant de nouvelles réflexions. J’ai alors imaginé remplacer les mots par les images, toujours pour évoquer la beauté de la nature, et le goût du voyage. Depuis, je crée des tableaux, avec une technique hybride basée sur la peinture et l’infographie, constituant pas à pas des séries originales, à la façon de carnets de voyage d’un nouveau genre.
« Ne peins pas le tigre, deviens le tigre ».
Deux pays ont eu une grande influence sur mon approche des arts visuels : la Chine et l’Australie, où il y a tant à apprendre. J’ai retrouvé dans l’idée de « double regard » des peintres chinois ce qu’Edgar Degas avait si justement exprimé : « L’art n’est pas ce que vous voyez, mais ce que vous faites voir aux autres ». Une idée qui s’exprime naturellement dans l’art pictural aborigène et ses Song lines qui chantent le Temps du Rêve.
G’Day, how’re u going ?
La manière joyeuse qu’ont les Australiens de se saluer. N’hésitez pas vous aussi à m’adresser un salut, même bref, pour me dire ce que mes tableaux ont su vous « raconter ». J’en serai très heureux et ne manquerai pas de vous remercier en vous souhaitant à mon tour un… G’Day, G’Day !
Collections à la Une
Ils parlent de mon travail
Fidèle lectrice des ouvrages de Pascal Vatinel, je me suis intéressée à ses créations d’art visuel.
Ce que j’apprécie dans son œuvre, que ce soit dans ses livres et maintenant dans ses œuvres graphiques, c’est toute la créativité que lui inspirent la réalité ainsi que son observation attentive de la nature.
Dans les collections présentées ici, le dialogue que conduit Pascal Vatinel avec l’écorce des arbres est absolument étonnant. Les images, les portraits qu’il fait ainsi apparaître, nous deviennent d’un coup évidents grâce à ses tableaux. Avec une grande habileté, il réussit à nous entraîner dans son imaginaire, tout en faisant montre d’un réel talent pour nous révéler les beautés autant que les mystères du monde qui nous entoure. Je reste très admirative d’un aussi original et spectaculaire résultat.
Danielle Martin
À partir d’écorces d’arbres des forêts vosgiennes, Pascal Vatinel nous emmène jusqu’en Australie, pays qu’il a exploré avec passion au cours de plusieurs voyages.
Il transpose sur ses œuvres toute la symbolique aborigène ainsi que la faune constituée de nombreuses espèces endémiques. Plus près de nous, le bois des brise-lames de Saint-Malo et les planches de Trouville l’ont également inspiré.
Ce qui frappe avant tout, c’est le regard que porte Pascal Vatinel à la nature, au naturel au sens le plus propre du terme. Son œil scrute le moindre détail et, de là, émergent des silhouettes, des visages, des reflets, des textures.
Les formes se télescopent et le jeu des couleurs magnifient ses œuvres.
L’art visuel trouve ici toute sa, ses dimensions. C’est l’art de l’observation.
Pascal Vatinel nous offre une formidable invitation au voyage, à l’imagination et à la découverte d’un monde nouveau et pourtant à la portée de nos regards.
Encore faut-il prendre le temps de s’attarder, observer et s’émerveiller.
Agnès et Anne Pernet-Simon
À la façon d’un guide ou plutôt d’un passeur, Pascal Vatinel nous invite à revisiter le monde qui nous entoure. Nul doute que son « pas de randonneur » (pour le citer) lui permet de poser un regard particulier sur les paysages qu’il traverse et les objets, vivants ou non, qui les composent. J’ai souvent arpenté Saint-Malo, croyant connaître par cœur ses lieux clés, à commencer par la fameuse plage du Sillon et ses brise-lames, et je n’avais pourtant jamais remarqué les incroyables visages dessinés par la mer sur ces colonnes de bois. Les expressions sont saisissantes, parlantes, voir « criantes » (pour reprendre le titre d’un des tableaux de Vatinel). Même chose pour la mise en valeur des écorces vosgiennes. Cet artiste nous aide à voir, et cela donne sens. Son approche est très originale, et les collections qui en résultent m’enthousiasment.