Beach Art | Street art sur mer

Présentation

Les mots de l'artiste

« Beach Art » est un concept qui s’est imposé à moi en travaillant à partir des espaces déjà riches d’une infinie création que constituent les rives des mers et des océans.
Cette idée est évidemment un clin d’œil au déjà très établi et contemporain Street art, ou Art urbain, qui se définit comme l’art des endroits publics. Par chance, si la ville regorge « d’endroits publics », la nature n’est pas en reste, du moins tant qu’elle n’aura pas entièrement été privatisée.
Mais le rapport entre ces deux modes d’expression artistique ne va pas au-delà.
Le Street Art se veut en outre un mouvement artistique, une forme d’action politique, revendicative et même « vandale », frôlant l’illégalité en s’appropriant, précisément, des endroits publics pour y « graver » des messages individuels. Il repose aussi sur la recherche d’espaces en tant que meilleurs supports potentiels pour lesdits messages, afin de leur donner un maximum de visibilité. Le Street art semble plus sensible à la fadeur, la laideur des produits de l’environnement urbain (façades, tunnels, véhicules…) pour soit les sublimer, soit les dégrader et faire ainsi passer une revendication.
Nulle appropriation d’espaces communs dans le Beach Art.
Ce sont au contraire les lieux qui s’approprient les créations tandis que, dans la « réalité », ils préservent leur intégrité « naturelle » et, dès lors, leur statut de lieu public que chacun peut visiter quel que soit son regard sur le monde. Algues, vagues, rochers, mousses, dessins du vent sur le sable… sont autant de créations artistiques naturelles que chacun est libre de voir ou non, d’aimer ou pas et qui peuvent, parfois, susciter l’envie d’être valorisées, interprétées, utilisées, dans le cadre d’une nouvelle création artistique.
Toutefois, le dénominateur commun entre Beach Art et Street Art, ainsi qu’avec toutes les formes d’expression artistique, est de générer du lien. Dans ce cas précis : le lien entre l’individu et son environnement, microcosme et macrocosme.
Je suis heureux d’inaugurer 2024 avec mes premiers tableaux de la nouvelle collection Beach Art, dont je pressens qu’il me sera impossible de la « terminer », tant elle recèle un infini potentiel de création en matière d’art visuel.