Trouville | Portraits de Stars

Vivants ou morts, les arbres continuent de nourrir mon travail par leur beauté intrinsèque.

Que ce soit avec leurs écorces (Arvoriginal), leurs troncs (Naufragés de Saint-Malo) et maintenant les planches que les hommes ont débitées pour habiller les plages de leurs villes côtières.

Deauville-Trouville, Trouville-Deauville… ?

Il est toujours une âme chagrine pour distinguer ces deux cités balnéaires et vouloir les séparer à jamais. À quoi bon ? Elles sont et resteront inséparables l’une de l’autre ; ayant en commun quelque chose d’immense : la mer que longent leurs plages respectives, juste séparées par l’embouchure de La Touques, un modeste fleuve né aux confins du Pays d’Auge.

Dès le 19è siècle, les artistes s’éprennent de la région. De célèbres peintres s’y installent, conquis par la lumière du lieu. En particulier Boudin et ses célèbres « Scènes de plage ». Les architectes se régalent dans la réalisation de maisons cossues. La littérature n’est pas en reste : Trouville inspire à Flaubert son « Éducation sentimentale », et a reçu avant lui, alors qu’elle n’est encore qu’un petit port de pêche méconnu, de fréquentes visites de Dumas, en quête d’inspiration. Plus récemment, Deauville a su se donner une aura internationale dans le 7ème art, en organisant, en 1975, son premier festival du cinéma américain, et les lices qui bordent la promenade se sont vues baptisées avec les noms de célèbres acteur.rice.s et réalisateur.-rice.s, depuis les années 1990.

Là est née l’idée de : PORTRAITS DE STARS.

Une fois de plus, le bois a parlé ; celui des planches de Trouville, dont les dessins m’ont attiré, intrigué, puis « évoqué des portraits ». Portraits de ceux dont j’ai admiré les œuvres et à qui j’ai souhaité rendre hommage à travers ces tableaux. J’espère que ceux-ci vous amuseront, autant qu’il m’a été agréable de les révéler dans ce travail.